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Date de création : 17.01.2010
Dernière mise à jour : 24.01.2010
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Publié le 24/01/2010 à 06:29 par lesdeuxsevres
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niort

Publié le 24/01/2010 à 04:19 par lesdeuxsevres
 niort

                                                 

niort et son histoire

Publié le 24/01/2010 à 03:15 par lesdeuxsevres

Niort est la86éme commune la plus peuplée de France [9].

Niort a fusionné avec plusieurs communes environnantes : Souché en 1964, Sainte-Pezenne en 1965, Saint-Florent en 1969 et Saint-Liguaire en 1972.

Après avoir connu une forte expansion démographique entre 1952 et 1975, avec un doublement de la population — en partie dû à l'absorption des communes environnantes, Niort a connu une période de lente érosion de sa population jusqu'en 1999. Cette décrue s'est opérée au profit des communes environnantes qui ont vu leur population fortement s'accroître sur la même période. Ce sont d'abord les communes périphériques, puis celles plus lointaines, qui ont connu une importante croissance démographique.

Les villages ruraux de la région connaissent alors un important phénomène de rurbanisation, principalement sur un axe allant du sud-ouest (depuis Mauzé-sur-le-Mignon, Frontenay-Rohan-Rohan, Saint-Symphorien, Magné, Bessines, Aiffres) au nord-est de Niort (Échiré, Chauray, Saint-Gelais, Vouillé, La Crèche, jusqu'à Saint-Maixent-l'Ecole et les communes environnantes). Cet axe de peuplement rurbain, constitué de nombreuses communes de 2 000 à 5 500 habitants, suit principalement l'autoroute A10 et ses échangeurs. Ce même phénomène de rurbanisation se prolonge dans une moindre mesure en direction des agglomérations de La Rochelle et de Poitiers.

Depuis 1999, la ville de Niort connaît une nouvelle période de croissance démographique assez marquée pour atteindre en 2008 le seuil des 60 000 habitants. Les communes environnantes quant à elles poursuivent également leur expansion.

L'absorption des communes périphériques a eu pour conséquence un relatif éloignement des autres communes environnantes. Eloignement qui explique que l'agglomération de Niort (au sens d'unité urbaine) ne compte qu'environ 80 000 habitants en intégrant Aiffres, Chauray, Magné, Échiré, Bessines, et Saint-Gelais.

Toutefois, si l'on prend en compte la notion d'aire urbaine, plus cohérente de par la physionomie de peuplement de la zone, Niort est la 54e aire urbaine de France (en 2006 / 56e en mars 1999), totalisant 135 000 habitants.

La ville fait également partie du 13ème espace urbain de France (sur 96 dénombrés) dit de La Rochelle-Niort-Val de Charente qui compte (en 1999) 466 120 habitants.

La communauté d'agglomération de Niort quant à elle compte un peu plus de 105 000 habitants (2007).

Économie [modifier]

Longtemps important centre de chamoiserie (en témoigne le nom du club de football "Les chamois niortais"), de tissage et d'échanges commerciaux (marchés et foires d'importance régionales), Niort est de nos jours un important centre commercial et de services, principalement financiers.

Le secteur des services y emploie 20 000 salariés.

 

Les mutuelles d'assurances [modifier]

Niort est l'une des villes à l'origine et reste l'une des places fortes de l'économie sociale française.

La ville est en particulier considérée depuis les années 1970 comme la capitale des mutuelles d'assurances.

Premiers employeurs de la ville (environ 6 000 salariés), les mutuelles étaient à l'origine destinées à assurer les biens de certaines catégories professionnelles précises telles que les artisans, enseignants, commerçants, industriels...

Dans les années 1980-90, le modèle mutualiste s'essouffle. Mais depuis la fin des années 1990, le modèle a évolué notamment par la mise en place de synergies et de partenariats commerciaux (MAAF-MMA-GMF, Caisse d'épargne-MACIF-MAIF, MAAF-Banque populaire…). Elles se sont également ouvertes au-delà des corporations d'origine et sont devenues accessibles dans un premier temps à la famille des assurés, puis au grand public. Elles ont enfin fait évoluer leur activité en se diversifiant dans l'assurance des particuliers, l'assurance santé, l'assurance vie, la prévoyance, la gestion d'actifs.

Niort abrite les sièges sociaux des entreprises suivantes :

  • la MAIF fondée en 1934, Mutuelle d’assurance des instituteurs de France et ses filiales, FILIA MAIF, PARNASE MAIF (assurance vie), SERENA MAIF (2,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2007, plus de 2,6 millions de sociétaires, 6e assureur auto français) ;
  • Groupe MAAF fondée en 1950, Mutuelle d'assurance des artisans de France et ses filiales MAAF VIE, MAAF SANTE, NEXX ASSURANCES, NOVEA ASSURANCES dont les sièges nationaux sont à Chauray aux portes de Niort (3,4 milliards d’euros de CA en 2007, plus de 3,8 millions de clients, 6 800 salariés, 4e assureur auto français). Groupe MAAF est membre fondateur de Covéa(SGAM : Société de groupe d’assurance mutuelle), structure permettant de renforcer les synergies entre les mutuelles la composant (MAAF-MMA en 2003, rejoints par GMF-Azur en 2005, Azur ayant depuis fusionné avec MMA). COVEA est devenu le premier assureur dommages de France avec 16 % de parts de marché ;
  • la MACIF fondée en 1960, Mutuelle d'assurance des commerçants et industriels de France et ses filiales MUTAVIE, MACIF GESTION, MACIFILIA (5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2007, plus de 4,737 millions de sociétaires et plus de 15 millions de contrats d'assurance, deuxième assureur auto français) ;
  • la SMACL fondée en 1972, Société mutuelle d’assurance des collectivités locales, premier assureur des collectivités locales et des élus en France, elle est également l'assureur des associations (223 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2007) ;
  • Inter Mutuelles Assistance (IMA) fondée en 1983, premier acteur européen de l'assistance (aux personnes, aux véhicules…) avec quelques 50 millions de bénéficiaires ;
  • Groupama Centre Atlantique (GCA) : Caisse régionale de Groupama rayonnant sur 11 départements (Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres, Dordogne, Gironde, Haute-Vienne, Indre, Landes, Lot-et-Garonne, Vendée et Vienne). Avec 1 615 salariés, 415 000 clients, Groupama Centre Atlantique réalise 700 M€ de CA.
  • la SMIP, Services mutualistes des individuels et des professionnels, importante mutuelle régionale de santé (239 000 assurés, 69 M€ de CA en 2007).

La banque [modifier]

Niort est également le siège de :

  • la Banque Populaire Centre Atlantique, banque régionale membre du groupe Banque populaire, issue de la fusion en 2003 de la Banque populaire du Centre (dont le siège était à Limoges et de la Banque populaire Centre Atlantique. Cette banque rayonne sur 8 départements sur 3 régions,
  • Socram Banque, société de crédit à la consommation diffusant ses produits au travers des réseaux des mutuelles partenaires (320 000 crédits en cours pour un encours de 2 milliards d'euros).

Les services [modifier]

Autour de ces activités d'assurance et de banque, la ville abrite également de nombreuses sociétés de services, locales ou antennes de groupes internationaux, liées à ces activités :

  • courtage d'assurances (François Bernard Assurances, etc.),
  • audit et expertise comptable (Groupe Y, KPMG, Fiducial, etc.),
  • services informatiques (Abeille Informatique, Proservia, Logica, Thales, Darva, GFI Informatique, Sopra, T-Systems,etc)
  • activités de gestion des risques (le CEPR (Centre Européen de Prévention des Risques) basé à Niort est un observatoire et un centre d'études pour les mutuelles).

Niort favorise les activités de services au travers d'une pépinière d'entreprises localisée dans la Technopole de Noron-La Venise Verte. Cette technopole se situe à côté du Parc des Expositions et des Congrès de Noron. La ville est également dotée d'un IUT spécialisé dans les formations aux métiers des assurances et de la gestion des risques (voir plus bas).

Pôle commercial [modifier]

La ville est depuis longtemps un important pôle commercial au sein duquel l'offre dépasse largement la norme pour une agglomération de cette taille (centre-ville et centres commerciaux en périphérie : Niort-Est, les Trente-ormeaux, Mendès-France I, Mendès-France II et plus récemment Cap Sud).

Ainsi, la foire-exposition annuelle (Foirexpo de Niort), qui se tient le premier week-end de mai, attire toujours plus de 100 000 visiteurs, ce qui en fait l'une des principales foires de l'Ouest de la France (20e de France). Elle est une survivance des foires médiévales qui se tenaient à Niort.

L'agglomération abrite également le siège et les filiales de la CAMIF (Coopérative d'achat de la mutuelle des instituteurs de France), créée par la MAIF en 1947. En grande difficulté depuis les années 1990, CAMIF Particuliers (Filiale du groupe CAMIF de vente aux particuliers) s'est placée en cessation de paiement le 23 octobre 2008. Le tribunal de commerce de Niort a ordonné la liquidation judiciaire de cette filiale le 27 octobre 2008 mettant en péril l'avenir professionnel de ses 780 salariés. La CAMIF était la troisième société de vente par correspondance en France après La Redoute et 3 Suisses. Initialement réservée au corps enseignant, elle était ouverte à tous et avait ouvert un réseau de magasins sur toute la France. Le 24 mars 2009, le tribunal de commerce de Niort a annoncé que CAMIF Collectivités sera reprise par Manutan, un groupe familial coté, regroupant 23 filiales présentes dans 20 pays européens, spécialisé dans la vente à distance de petits équipements industriels et de bureau. Le même jour, le tribunal de commerce de Niort a annoncé que CAMIF Particuliers sera reprise par un groupement rassemblant Matelsom (spécialiste de la vente de literies à distance), Geodis (logisticien) et Téléperformance (leader mondial des centres d'appels). Ces derniers se sont engagés sur la création de 300 emplois d'ici fin 2010. Matelsom a transféré son siège social de Nanterre à Niort en octobre 2009. Téléperformance et Geodis y ont également ouvert une agence en cours de développement.

Logistique [modifier]

L'agglomération de Niort est devenue un centre logistique de premier ordre du fait de sa localisation, des infrastructures autoroutières (l'agglomération est desservie par 5 échangeurs autoroutiers sur l'A10, l'A83, sans oublier la future A810) et ferroviaires l'environnant (Gare et gare de triage). La ville profite aussi de la proximité du port de La Rochelle. L'agglomération s'est spécialisée dans la logistique agroalimentaire et pharmaceutique.

À quelques kilomètres à l'est de la ville, à l'embranchement des autoroutes A10 et A83, sur la commune de La Crèche, se trouve un important centre routier et logistique sur le site Atlansèvre, espace économique de 450 hectares, qui compte à ce jour plus de 100 entreprises réparties sur les différentes zones, des terrains d'activités viabilisés et des services, à découvrir sur le site www.atlansevre.fr.

De nouveaux sites sont en cours de réalisation afin de compléter l'offre actuelle en la matière :

  • plateforme multimodale autour de la gare de frêt de Saint-Florent susceptible d'accueillir des trains de 750 mètres de long,
  • zones de 300 hectares reliées sous l'appellation "Niort Terminal", véritables bases arrière containers du port de La Rochelle (projet soutenu par la CCI des Deux-Sèvres). "Niort Terminal" est conçu comme un point de re-concentration destiné à assembler et redistribuer les containers qui y arriveraient et en repartiraient soit par le rail soit par la route.

Industries [modifier]

Enfin, le tissu économique niortais est diversifié, avec quelques entreprises industrielles très spécialisées qui sont souvent sous-traitantes de grands groupes. Ces entreprises sont liées à l'aéronautique (ECE-groupe Zodiac, Leach International), la chimie (Arizona Chemical, Christol Grease - groupe Shell, Quaron), l'exploitation et la transformation du bois (Groupe Rougier, propriétaire d'exploitations forestières et de sites de production en Afrique), la mécanique, l'agro-alimentaire (TECNAL), les équipements électriques, et l'électronique.

Autres [modifier]

Le principal employeur de la ville et du département des Deux-Sèvres est le centre hospitalier (2 742 salariés en 2007). La plus importante clinique privée de la région Poitou-Charentes est située à Niort (polyclinique Inkermann).

Niort est également l'un des principaux centres de formation aux métiers de l'assurance et des risques en France, notamment au travers d'établissements spécialisés :

  • le CEPR - Centre européen de prévention des risques,
  • l'IRIAF - Institut des risques industriels assurantiels et financiers.

Ces thématiques sont également reprises dans les formations dispensées par l'antenne locale de l'université de Poitiers, par l'IUP et l'IUT de Niort[19]. La ville accueille au total un millier d'étudiants chaque année.

Enfin, Niort est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie des Deux-Sèvres. La ville possède un aéroport : l'aérodrome de Niort Souché.

Quartiers de Niort [modifier]

La ville se divise en 13 quartiers :
1) à l'ouest : Sainte-Pezenne, Saint-Liguaire, Noron (Parc des Expositions et IUT-Technopôle), Tour-Chabot, Gavacherie et le quartier de l'ancien port, les quais Métayer longeant la Vieille Sèvre,
2) à l'est : Souché, Champommiers, Champclairot, Goise,
3) au nord : Les Brizeaux, Cholette, Espaces Mendès-France I et II,
4) au sud : Clou-Bouchet et Saint-Florent.

Transports urbains [modifier]

Les T.A.N., Transports de l’agglomération niortaise, exploités par Transdev, gèrent 12 lignes principales, dont une spécialisée pour le dimanche (8a/8b). A l'origine les lignes ne desservaient que les quartiers de Niort.

Depuis quelques années, ces lignes desservent aussi les communes de l'agglomération (Chauray, Aiffres).

T.A.N. est pionnier dans l’utilisation des bus fonctionnant à l’hydrogène, fournis par l’équipementier deux-sévrien Heuliez.

  • 1. Ébaupin / T.A.N. ⇔ Clou Bouchet ⇔ Cholette ⇔ Brizeaux-C.A.F.
  • 2. T.A.N. ⇔ I.U.T./Technopole / Tour Chabot ⇔ Place de la Brèche ⇔ Souché ⇔ Maisons Rouges
  • 3. Chaintre Brûlée / Sainte-Pezenne ⇔ Place de la Brèche ⇔ Fief Joly
  • 4. Place de la Brèche ⇔ Massujat
  • 5. Place de la Brèche ⇔ Gare SNCF ⇔ Saint-Liguaire ⇔ I.E.D.
  • 6. Gare SNCF ⇔ Place de la Brèche ⇔ Maisons Rouges ⇔ Espace Mendès-France ⇔ Chauray/Parpin
  • 7. Gare SNCF ⇔ Place de la Brèche ⇔ Sablières ⇔ Surimeau
  • 8a. Place de la Brèche ⇒ I.U.T./Technopole ⇒ Place de la Brèche ⇒ Champommier ⇒ Place de la Brèche (sens horaire)
  • 8b. Place de la Brèche ⇒ Champommier ⇒ Place de la Brèche ⇒ I.U.T./Technopole ⇒ Place de la Brèche (sens anti-horaire)
  • 9. Maisons Rouges ⇔ Brizeaux ⇔ Place de la Brèche ⇔ Aiffres/Mairie ⇔ Aiffres/Gare
  • 10. Maisons Rouges ⇔ Thomas-Jean Main ⇔ I.U.T./Technopole - Clou Bouchet
  • 11. Lycée Venise Verte ⇔ Clou Bouchet ⇔ Fief Joly ⇔ Souché ⇔ Maisons Rouges
  • 12. Thomas-Jean Main ⇔ Gare SNCF ⇔ Les Sources ⇔ Aiffres/Mairie

Dans le cadre de la piétonisation du centre ville, une nouvelle ligne gratuite "CitiTAN" a été mise en place entre la Place de la Brèche et la Place du Port depuis le 27 juin 2009. Cette ligne est accessible aux personnes à mobilité réduite.

Personnalités liées à Niort [modifier]
  • Louis XI de France, Roi de France (1461-1483), fit de Niort son quartier général durant la Praguerie en 1440. Il accorda à la ville de nombreux privilèges.
Françoise d'Aubigné, marquise de Maintenon
  • Bernard d'Agesci, né à Niort en 1757 et mort en 1828. Peintre néoclassique de compositions religieuses, scènes mythologiques, portraits, il était également copiste. Ses sujets religieux, mythologiques et ses portraits sont parfois pourvus d’un lyrisme qui fait penser à l’art de Delacroix. Il est également connu pour son ouvrage : « Projets d’organisation d’une nouvelle direction générale des Arts », Paris, 1805. Le nouveau Musée de Niort porte son nom.
  • Yvon Coudé du Foresto, mort à Niort en 1980, sénateur (CNI) des Deux-Sèvres, sous-secrétaire d'Etat à l'agriculture, secrétaire d'Etat au ravitaillement et aux affaires économiques.
Antonin Proust
Portrait par Édouard Manet (v. 1877)
Musée Pouchkine, Moscou
  • Louis Tardy, né à Coulon, élève au lycée Fontanes de Niort, il se voit confier en 1920 la direction générale de l'Office national du Crédit agricole dont il est nommé directeur et qui devient en 1926 la Caisse nationale de Crédit agricole. Il marque durablement l’institution de son empreinte [10], dirige en 1946 la Caisse régionale de Crédit agricole des Deux-Sèvres et participe à la fondation de la Fédération nationale du Crédit agricole en mai 1945.
  • Gaston Barré, né à Cholet en 1864. Industriel, pionnier de l'automobile. Très jeune, il s'intéressa au vélocipède et s'établit à Niort à la fin du XIXe siècle comme « loueur et fabriquant de cycles » et se lance dans la fabrication de véhicules à moteur. Avant la Grande Guerre, les voitures Barré remportent plusieurs succès dans le tout nouveau Tour de France automobile. L'entreprise emploie 250 ouvriers dans les années 1920 et produit un véhicule par jour. Il lance l'un des premiers services après-vente de France et les premiers véhicules utilitaires. La maison Barré disparaît en 1930[20]. Un lycée professionnel spécialisé en carrosserie et métiers de l'automobile porte son nom à Niort.
  • Léonce Perret, né à Niort en 1880, mort à Paris en 1935. Comédien, metteur en scène de théâtre puis acteur, scénariste, réalisateur et producteur de films cinématographiques.
  • Raymond Cartier, né à Niort en 1904, mort à Paris en 1975, journaliste puis directeur de Paris-Match (1949), puis co-directeur général (1968). Partisan de la décolonisation africaine et de la construction de l'Europe. On lui doit la célèbre expression « La Corrèze avant le Zambèze ».
  • Giovanni Ubaldo Panzani, dit Jean Panzani, né en 1911 et mort le 18 octobre 2003. Fils d'immigrés italiens, il est naturalisé Français en 1929. En 1940 il se lance dans la fabrication artisanale de pâtes alimentaires, dans le grenier de ses beaux-parents à Niort, région où la production était quasi-inexistante. Il rachète en 1946 une usine de chaussures à Parthenay et la transforme en usine de pâtes sèches sous la marque Francine.

un peu d'histoire sur la ville de niort

Publié le 24/01/2010 à 02:47 par lesdeuxsevres
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Niort

Niort

Hôtel de ville
Hôtel de ville

Armoiries
Détail
logo
Administration
Pays France
Région Poitou-Charentes
Département Deux-Sèvres (préfecture)
Arrondissement Niort (chef-lieu)
Canton Chef-lieu de trois cantons : Niort-Est, Niort-Nord, Niort-Ouest
Code commune 79191
Code postal 79000
Maire
Mandat en cours
Geneviève Gaillard (PS)
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Niort
Site internet http://www.vivre-a-niort.com/
Démographie
Population 58 576 hab. (2007)
Densité 859 hab./km²
Aire urbaine 134 927 hab.
Gentilé Niortaise, Niortais
Géographie
Coordonnées 46° 19′ 33″ Nord
       0° 27′ 38″ Ouest
/ 46.3258333333, -0.460555556
Altitudes mini. 2 m m — maxi. 77 m m
Superficie 68,20 km²
[ départementale ]
Localisation Carte nationale

Niort est une commune française, chef-lieu du département des Deux-Sèvres situé dans la région Poitou-Charentes. C'est la troisième commune de la région Poitou-Charentes par le nombre d'habitants (environ 60 000 en 2008 pour la ville centre).

Niort est le siège de la Communauté d'agglomération de Niort, regroupant 105 500 habitants (2007).

Son économie repose essentiellement sur le secteur tertiaire (assurances, banques, informatique...). La ville est célèbre pour accueillir notamment le siège des principales mutuelles d'assurance françaises, et est considérée comme la capitale de l'économie sociale française[1].

Selon la Banque de France, ces différentes activités font de Niort la quatrième place financière française, en termes d'échanges de flux financiers [8], derrière Paris, Lyon et Lille. Niort se situe au septième rang sur 50 (aires urbaines équivalentes) en ce qui concerne les emplois supérieurs.

Niort est également un centre commercial et logistique important à la croisée des autoroutes A10 et A83.

Sommaire [masquer]

Géographie [modifier]

Topographie de Niort

La ville est située au Sud-Ouest du département des Deux-Sèvres, sur les rives de la Sèvre niortaise, aujourd'hui aménagées en coulée verte. En bordure des marais mouillés (la « Venise verte »), Niort est la principale porte d'entrée du marais poitevin.

La ville est située dans une plaine riche et fertile, au sud de la Gâtine vendéenne. Localisée sur un point de passage important entre le sud-ouest, la Bretagne et le nord de la France, elle est au contact de plusieurs pays du Poitou, de la Vendée, de l'Aunis et de la Saintonge.

Niort est aujourd'hui un important nœud de communication routière et ferroviaire :


Distances entre Niort et quelques villes :

Située à 63 km de la côte de l'océan Atlantique, la ville jouit d'un ensoleillement annuel d'environ 2 000 heures par an[2].

Communes limitrophes :

Rose des vents Saint-Rémy Échiré et Sciecq Chauray et Saint-Gelais Rose des vents
Coulon N Vouillé
O    Niort (79)    E
S
Magné Bessines et Saint-Symphorien Aiffres
Enclave: {{{enclave}}}

Toponymie [modifier]

L'origine du nom "Niort" provient du celtique latinisé Novioritum formé de novio "neuf, nouveau" et de rito- "gué" et signifie donc « nouveau gué » (sur la Sèvre niortaise)[3],[4].

Dans de nombreux textes anciens Niort y est écrit Nyord, ou Nyort. On peut facilement relier cette forme à des formes nordo-germanique,(voir toponymie danoise et suédoise, que l'on retrouve dans nyköppet(nouveaux marché) et très fréquente quand un peuple envahie et renomme une ville, ou s'approprie un lieu(new-york, nouvelle-orleans, ect). "ny"(prononcer nu(forme grecque du "y") voulant dire nouveaux et "ord" ou "ort", "pré ou champs" en allemand. le toponyme ne signifiant plus nouveaux-gué, mais bien nouvelle-terre, ou nouveaux-champs. "nu-ort" pourrait-il être la première forme du nom de la ville. On peut le penser car les villages "romano-gaulois" ou celtique furent apparemment abandonnés(prefet dupin) pendant entre le II et le IVème siècle(voir plus bas dans la page). On peut clairement penser que(Ny-ort)Niort ait pu être envahi et re-fondé par le peuple wisigoths ou par le peuple franc, tout deux d'origine nordo-germanique (gothie ou jutland, danemark) entre le II et le IVème siècle, au même titre que les Burgondes ont donné leur nom a la bourgogne, ou que la France ait pris le nom du peuple franc (frekke en vieux norrois). Les premières mentions de la ville ne remontant qu'au VIème siècle et laisse donc bien des suppositions quand à l'origine toponymique de la ville, tant latine avec novio-ritum que ny-ort d'origine germanique.[réf. nécessaire]

Héraldique [modifier]

Blason de niort.jpg
Blason ville fr Niort (Deux-Sèvres).svg
Blason ville fr Niort Empire.svg

Le premier sceau connu de la ville date de 1453[5] : à cette date, l’ancien sceau, qui datait de 1199, est envoyé à Paris où il est fondu et regravé, avec un donjon, et le maire à cheval sur le contre-sceau. Édouard Bouyé situe la première apparition des armes de la ville de Niort à la fin du XIVe siècle, sculptées sur la façade de l’hôtel de ville[6].

Il est d’azur semé de fleurs de lys d'or, à une tour d’argent sommée d'une autre tour du même brochant sur le tout, maçonnée et ajourée de sable, posée sur une rivière aussi d’argent mouvant de la pointe.

Ornements extérieurs.

L'écu est timbré d'un heaume d'argent rehaussé d'or, taré de face, grilleté de sept pièces, retenant par un bourrelet des lambrequins aux couleurs de France, cimé de 3 plumes d'autruche d'argent. Il est tenu par deux sauvages regardant d’argent, leurs cheveux et leur ceinture de feuillage d’or, tenant chacun une massue du même, celui de dextre en pal le long de son flanc dextre, le bras senestre reposant plié sur l'écu, celui de senestre la massue sur l'épaule senestre brochant sur les lambrequins, le bras dextre reposant plié sur l'écu. Le tout posé sur des rinceaux d'or et d'argent aux retroussis d'azur.

Sur l'origine du semé de fleurs de lis, les historiens donnent des avis différents. Ce semé de lis serait celui que portait en parti de ses armes, Jean duc de Berry, comte de Poitiers, frère de saint Louis. Plus tardivement en 1372, les bourgeois de Niort qui aidèrent du Guesclin à chasser l'étranger de ses murs, auraient reçu cette concession royale[7], et firent sculpter ce blason sur le beffroi de l'hôtel de ville en 1393. Le 20 octobre 1813, les lis sont remplacés par des abeilles impériales, pour peu de temps (Illustration ci-contre)[8].

La tour donjonnée rappelle les deux tours carrées du château que fit reconstruire en 1158 Henri II de Plantagenêt roi d’Angleterre ; selon Édouard Bouyé, il ne cherche pas à représenter fidèlement un monument existant réellement, mais est un symbole de la puissance de la ville, militaire au premier chef (fortifications et milice communale), mais aussi puissance économique qui finance cette puissance militaire[9]. La verticalité et la hauteur de la tour distinguent la ville de la campagne environnante et sont l’objet de la fierté des habitants[10]. Aliénor d'Aquitaine, première épouse de Louis VII apporta Niort aux roi d’Angleterre avec le reste du Poitou. Dans ces tours ce prince fit enfermer sa femme Aliénor d'Aquitaine après la révolte de son fils Jean sans Terre et Richard Cœur de Lion.

En pointe les ondes évoquent la Sèvre niortaise coulant au pied du château. L'écu est timbré d'un heaume de chevalerie pour rappeler que le maire de Niort et les échevins recevaient la noblesse héréditaire. Les deux sauvages seraient en souvenir de l'intérêt que le duc de Berry leur portait, et qui utilisait fréquemment[11] ce déguisement dans les bals parés, qui furent en renom au début du Moyen Âge et dont l'un fut en 1393 le bal des ardents. À l'époque de la découverte du Canada, ces sauvages furent remplacés par des Indiens Iroquois, mais les municipalités abandonnèrent cette évocation qu’elles jugeaient peu courtoise pour les Canadiens et reprirent comme tenants les deux sauvages.

Histoire [modifier]

Origines [modifier]

Niort fut d'abord une agglomération gallo-romaine épousant une boucle de la Sèvre niortaise, située près de l'ancien golfe des Pictons, cuvette baignée par l'océan Atlantique et par les eaux douces des fleuves. Le village était alors localisé dans le quartier de l'actuelle rue Gambetta.

Au Ier siècle, Niort a été un relais commercial important voire politique et religieux mais vers 80 après J-C. l'agglomération s'est affaiblie, le premier stade de la romanisation ayant été amorcé. Elle est déjà un centre de tissage et de tannage du cuir.

Les Francs occupèrent ensuite la ville comme en témoigne l'existence d'un cimetière mérovingien mis au jour à la Recouvrance. Du fait des invasions, la ville gallo-romaine dut être désertée et la vie s'implanta sur les collines de Notre-Dame et Saint-André. Leurs hauteurs offraient la possibilité d'une surveillance et une sécurité plus grandes car la Sèvre navigable servit de voie de pénétration aux envahisseurs normands (IXe siècle).

En 940, les Normands ravagent le bourg.

Moyen Âge [modifier]

La ville dépend du comte de Poitiers.

Elle passe avec la dot d’Aliénor d'Aquitaine d’abord sous autorité du roi de France, puis avec son remariage, dans les domaines du roi d’Angleterre. Cette situation ne fut pas sans quelques avantages. En 1203, Aliénor accorde aux Niortais une charte de franchise. Son royal époux, Henri II puis son fils Richard Cœur de Lion, fortifient la citadelle avec un château et une enceinte qui avait une longueur de 2 800 m, soit presque le double de celle de Carcassonne. Seul subsiste aujourd'hui l'imposant donjon double.

Revenue dans le giron français, en 1244, Niort résiste à un assaut du comte de Derby en septembre 1346[12] (guerre de Cent Ans). Elle repasse néanmoins sous bannière anglaise à la signature du traité de Brétigny, en 1360. La ville est devenue "port franc" en 1285, permettant la poursuite de son développement économique et commercial.

Bertrand du Guesclin reprit Niort aux mains des Anglais le 23 mars 1372. Pour cela il usa d'un stratagème, celui de revêtir d'uniformes anglais deux cents de ses plus braves soldats. À leur vue, les sentinelles ennemies abaissèrent le pont-levis. Les Français entrèrent dans la ville et désarmèrent les Anglais. Ainsi Niort réintégra le royaume de France.
Pendant la Praguerie (1440), soulèvement contre les réformes de Charles VII, le dauphin futur Louis XI, fit de Niort son quartier général et lui accorda de nombreux privilèges.

Au XIVe siècle les drapiers, les tanneurs faisaient la réputation de Niort. La fin du Moyen Âge voit le creusement du port qui assurera l'essor commercial de la ville en la reliant à l'océan Atlantique. Creusé par ordre de Jean de Berry, comte du Poitou, le port expédiait en Flandre et en Espagne du sel, du poisson, du blé, de la laine et bien sûr des draps et des peaux… Dans le même temps, les Niortais tiraient orgueil et profit de leurs foires et marchés, pourvus de halles qui compteront parmi les plus belles du royaume.

Guerres de religion [modifier]

Gagnée par la réforme en 1557, la ville devient protestante, mais est reprise par les catholiques en 1569. Du 20 juin au 3 juillet, les troupes royales du comte de Lude font le siège de la ville, sans succès. En octobre, après la défaite protestante à Moncontour, La Brosse abandonne la ville aux catholiques[13].

Un des épisodes sanglants de Niort pendant les guerres de Religion, se déroule dans la nuit du 27 au 28 décembre 1588, durant laquelle se produisirent des affrontements entre catholiques et protestants avec des meurtres, des pillages et des incendies. Saint-Gelais et Agrippa d’Aubigné s’emparent de la ville [14]. En 1627, Niort redevient catholique mais demeure un foyer actif du protestantisme. Les dragonnades touchent la ville dès 1668. Elles durent jusqu'en 1685 et contraignent de nombreux protestants à fuir notamment vers le Canada. Le port de Niort continue cependant à accueillir le commerce des peaux et des fourrures en provenance du Canada où de nombreux poitevins se sont installés. Toutefois, la révocation de l'édit de Nantes (1685) puis la perte du Canada entraînent la chute de cette industrie globalement aux mains des protestants.

Avant la Révolution, il y avait cependant encore une trentaine de moulins à fouler et plus de 30 régiments de cavalerie se fournissaient ici en culottes de peau.

Histoire contemporaine [modifier]

En 1807, Napoléon Ier prend un décret d'aménagement de la Sèvre niortaise afin de conforter son rôle de voie navigable. Ce décret est le premier acte ayant abouti à l'assèchement total du marais poitevin.

Napoléon Ier passe par Niort sur le chemin de l'exil vers l'île de Sainte-Hélène et y passe l'une de ses dernières nuits en terre française (nuit du 2 au 3 juillet 1815) à l'auberge de la Boule d'Or. Il aura assuré la prospérité de la ville pendant son règne en faisant travailler ses industries de chamoiserie, notamment en y faisant fabriquer les culottes de peau utilisées par la cavalerie.

Cette industrie de la chamoiserie et de la ganterie perdure en déclinant régulièrement jusqu'à s'éteindre à la fin du XXe siècle.

La ville développe alors l'économie sociale et solidaire à partir de la seconde moitié du XXe siècle au travers de mutuelles d'assurances.

Le 7 juin 1944, l'aviation US bombarde le quartier de la gare faisant une quarantaine de victimes. La cible réelle était la gare de triage et une usine de fabrication de détonateurs pour l'armée allemande.

LE PILORI ET SON HISTOIRE

Publié le 24/01/2010 à 02:11 par lesdeuxsevres
LE PILORI ET SON HISTOIRE

 

Place du Pilori

L'ancien Hôtel de Ville de Niort, précieux exemple de l'architecture Renaissance, fut élevé au XVIe s. par Mathurin Berthome (qui travailla aussi à l'église Notre-Dame) sur l'emplacement de l'ancien Pilori médiéval.

De plan trapézoïdal, l'édifice à trois niveaux présente en particulier une jolie décoration supérieure avec ses fenêtres à frontons sculptés, candélabres, créneaux et merlons soutenus par des consoles, gargouilles.

A la base du Beffroi, côté rue Saint-Gelais, derrière le crénelage se trouvent les anciennes armoiries de Niort (fin XIVe s.) avec deux sauvages cantonnant une tour.

Lors de la restauration de 1885, le décor peint de la grande salle du premier étage fut confié à Charles Lameire. On y remarque une cheminée de décor végétal peint, ainsi que les blasons des maires et échevins de Niort, sous l'Ancien Régime. Le Pilori est classé monument historique.

 

donjon vue de nuit

Publié le 24/01/2010 à 00:44 par lesdeuxsevres
donjon vue de nuit

                               

NIORT

Publié le 24/01/2010 à 00:05 par lesdeuxsevres
NIORT
Descriptif de la destination :

Niort est la principale porte d'entrée du marais poitevin. La ville est située dans une plaine riche et fertile. Durant le Moyen Âge, la ville est anglaise ou française au gré de l'histoire du Poitou. En 1203, l’époux royal d’Aliénor d’Aquitaine, Henri II puis son fils Richard Cœur de Lion, fortifient la citadelle avec un château et une enceinte qui avait une longueur de 2 800 m, soit presque le double de celle de Carcassonne. Seul subsiste aujourd'hui l'imposant donjon double. Longtemps important centre de chamoiserie, de tissage et d'échanges commerciaux, Niort est de nos jours un important centre commercial et de services, principalement financiers. Selon la Banque de France, ces différentes activités font de Niort la quatrième place financière française, en termes d'échanges de flux financiers, derrière Paris, Lyon et Lille.

CARTE DU DE PARTEMENT

Publié le 23/01/2010 à 23:41 par lesdeuxsevres
CARTE        DU DE PARTEMENT

                             

ENTRE TERRE ET EAU

Publié le 18/01/2010 à 19:09 par lesdeuxsevres Tags : l histoire du departement

De Niort à la Baie de l'Aiguillon, les 95 000 ha du Marais Poitevin ont été façonnés entièrement par l'homme.

Le séculaire combat pour la maîtrise de l'eau a conduit Henri IV à faire travailler les moines sur l'utilisation de cette vaste étendue marécageuse qu'était l'ancien Golfe des Pictons. Deux paysages très différents sont nés : en aval, protégé par des digues, le marais desséché ouvre l'horizon de ses terres immenses, cultures et prairies, jusqu'à l'océan.

En amont, c'est le Marais Mouillé, dont la plus grande partie se situe en Deux-Sèvres. Appelé aussi Venise Verte, cet extraordinaire lacis de canaux, conches et autres rigoles, d'une superficie de 35 000 ha, attire chaque année 700 000 touristes du monde entier.

C'est en "plate", la barque traditionnelle à fond plat du maraîchin, que la découverte de ce labyrinthe de verdure est la plus envoûtante : la flore et la faune, totalement protégées par des directives européennes, y sont des plus abondantes.

L'anguille, le sandre et le brochet peuplent ce monde aquatique secret où le vert des lentilles rencontre celui des peupliers et des frênes têtards pour former un tunnel de verdure.

Le cheval, monté ou en attelage, est un autre moyen de découvrir à son rythme d'autres caractéristiques de ce paysage : l'habitat maraîchin, les prairies peuplées de vaches maraîchines, les petits chemins blancs…


Une riche mosaïque de paysages


Le Puits d'Enfer  
 

L'histoire et les paysages ont forgé une mosaïque de "Pays" à forte identité : le Thouarsais, le Bocage Bressuirais, la Gâtine et le Mellois.
Les rochers de granit, dernière expression du Massif Armoricain, nourrissent les légendes du Nord des Deux-Sèvres.

Ici et là, la douce ondulation des collines abrite d'impressionnants chaos naturels : cascade de Pommiers, puits d'Enfer, rocher Branlant, vallée de l'Argenton.

Tandis que les plaines cultivées aux couleurs chatoyantes - jaune comme le tournesol ou le colza, bleu comme le lin, rubis comme le raisin - s'étirent doucement vers l'Anjou, les prairies vallonnées bordées de haies accueillent parthenaise, mouton ou chèvre poitevine. L'eau devenue sage alimente une multitude d'étangs.

Puis la vallée de la Sèvre Niortaise égrène ses paysages verdoyants jusqu'aux portes du Marais Poitevin.
Au Sud, entre Belle et Boutonne, les forêts de l'Hermitain, de Chizé ou d'Aulnay mêlent leurs couleurs à celles des cultures et des coquelicots perchés sur les murets de pierre blanche.

NAISSANCE DES DEUX-SEVRES

Publié le 18/01/2010 à 03:41 par lesdeuxsevres
 

La Révolution est un tournant important, puisque c'est le 4 mars 1790 qu'est créé le département des Deux-Sèvres. La paix est cependant longue à revenir, car, après les troubles révolutionnaires, le département est très touché par les Guerres de Vendée.

C'est à Claude Dupin, premier préfet des Deux-Sèvres de 1800 à 1813, que revient la tâche de pacification et de redressement économique. Dès lors, l'histoire du département des Deux-Sèvres suit celle du pays.

 

L'essor économique du XIXème siècle :

Ancien bâtiment industriel à Ménigoute

Les progrès sont sensibles surtout dans la deuxième moitié du XIXème siècle. Le développement du réseau routier et ferroviaire et l'introduction de nouvelles activités agricoles et industrielles contribuent à l'essor du commerce et des foires, ainsi qu'au développement de quelques industries (sucrerie à Melle, industrie agro-alimentaire, ganterie, construction automobile à Niort ou dans le nord du département).

A la fin du XIXème siècle,

après la crise du phylloxéra, commencent à naître les premières laiteries coopératives, qui vont devenir l'une des spécificités du département. D'abord présentes autour de Surgères, puis de Mauzé, elles atteignent leur apogée à la veille de la Première guerre mondiale.

 

Les mutations du XXème siècle :

Ancienne photo de salariés des Mutuelles avec les machines à écrire

Après le choc de la Première guerre mondiale, les Deux-Sèvres connaissent la crise des années 1930, marquée par l'exode rural, le chômage... Un certain redressement se manifeste à partir des années 1935-1938, avec le développement de nouvelles industries et l'amélioraton de la production agricole.

En 1934 : fondation de la 1ère mutuelle,

la Mutuelle d'Assurance Automobile des Instituteurs de France (MAAIF), par Fernand Braud et le Deux-Sévrien Edmond Proust, point de départ de l'histoire des mutuelles en Deux-Sèvres.

Entre 1945 et 1975,

les Deux-Sèvres connaissent une période d'expansion et de développement économique : nouvelles activités industrielles, essor des mutuelles (MAAF, MACIF...).

La fin du XXème siècle

est marquée par l'affirmation de l'identité deux-sévrienne, grâce aux lois de décentralisation de 1983. Les clivages politiques nord-sud s'estompent et le Conseil général devient un des rouages essentiels de la vie du département.

Photographie entreprises du parc de Noron à Niort

L'économie connaît de nouvelles mutations, avec l'arrivée des nouvelles technologies qui s'imposent au détriment d'un secteur industriel en déclin. Enfin, les Deux-Sévriens redécouvrent la richesse de leur patrimoine et de leurs traditions.